En 1902 le Docteur BARNES (1872-1951) invente l’Argyrol (un traitement des inflammations oculaires), origine de sa très grande fortune, qu’il va bientôt consacrer à l’acquisition d’œuvres d’art.
Nouvel « acteur » dans ce monde des artistes, des Galeries et des marchands, doté de ressources financières et intellectuelles considérables, d’une curiosité artistique insatiable et d’un esprit rigoureux il saura réunir une Collection illustrant les tendances les plus récentes de la peinture française.
A Merion, (près de Philadelphie), en 1922, Albert Barnes crée sa Fondation comme un lieu privilégié de conservation et d’enseignement, en choisissant des œuvres significatives plutôt que guidé par le simple choix de la « délectation ».
Ces chefs-d’œuvre incomparables (75 Cézanne, 200 Renoir …) seront réunis comme « outils » pour un projet pédagogique expérimental concrétisé en 1922 par l’Ecole de la Fondation Barnes.
Inébranlable dans sa défense de l’Education et sa conviction qu’une société instruite est le pivot de la Démocratie, il sera aussi (passionné comme il l’était par l’Art africain) l’un des premier à mesurer l’influence fondamentale de l’Art africain sur l’Art Moderne.
Conférencière
Catherine De Buzon
INFOS PRATIQUES
Samedi 7 mars 2020
à 15h30
à la Médiathèque
4 Chemin Neuf, 06410 Biot